Les entraînements de musculation en split sont apparus vers les années 1960, au même moment où l’utilisation des stéroïdes s’est répandue dans le milieu du bodybuilding. Une coïncidence ? Je ne pense pas ! Le split, rappelons-le, consiste à répartir ses séances par groupe musculaire. Par exemple, le lundi le dos, le mardi les pectoraux, le mercredi les cuisses, le vendredi les épaules et le samedi les bras.

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Bien sûr, un des arguments des adeptes de l’entraînement en split est que cela permet d’entrainer à fond et avec plus d’intensité les différentes parties du corps, ce qui permet d’obtenir des muscles plus gros et plus forts. Je serai tenté de penser que cette réalité n’existe que pour ceux qui se chargent et utilisent des aides chimiques. Un pratiquant lambda, génétiquement moyen et naturel, ne pourra obtenir beaucoup de résultats avec ce type d’entraînement du fait de la faible réponse anabolique.

Split ou full-body

Un autre argument en faveur du split est qu’il vous permet de vous entrainer plus souvent et à fond, parce que vous entrainez différentes parties du corps à chaque fois. Mais ce serait oublier que le corps forme un tout, et que son fonctionnement ne se limite pas aux muscles. En effet, il n’y a pas que le système musculaire ; n’oublions pas les systèmes nerveux, hormonaux et squelettiques.

Si comme de nombreux bodybuilders vous vous entrainez à l’échec musculaire, plusieurs fois dans un même entraînement et ceci à plusieurs reprises dans la semaine, vous allez cumuler beaucoup de fatigue même si vous entrainez différentes parties du corps. Les ressources du système nerveux ou hormonal ne sont pas illimitées… Avec une nutrition appropriée et une bonne récupération cela peut passer, mais pour combien de temps ? A quel moment le corps va céder ? Bien sûr, ce type d’entraînement ne pose pas de problème à l’utilisateur de stéroïdes. Avex eux, la donne change, tant on sait que les stéroïdes accélèrent le processus de récupération.

Dans notre esprit, les entraînements pour tout le corps appelés full-body ne sont destinés qu’aux débutants. Après 3 à 6 mois, vous devez passer au split pour continuer à progresser. Du moins, c’est ce que l’on veut nous faire croire ! Bien avant tout cela, on s’entrainait en full-body et les physiques étaient forts et musclés, et sans stéroïdes ! Les exemples de culturistes des anciens temps le prouvent et nous montrent la voie à suivre.

Eugène Sandow

Mais comment en est-on arrivé la ?

En fait, il semble que les gens se soient toujours intéressés à la manière de s’entrainer de ceux qui incarnent le plus la réussite en bodybuilding. Et les revues de bodybuilding ont répondu à cette demande. Dans les anciens temps, on publiait dans les revues de culture physique les entraînements des stars de l’époque : Sandow, Peary Rader, Bob Hoffman etc. Et les pratiquants suivaient le même type de routine.

Progressivement, avec la généralisation de l’utilisation des stéroïdes, les entraînements des champions ont commencé à changer et les magasines ont publié ces programmes et routines en « split ».

Bien sûr, les lecteurs ont testé les routines de ces champions du bodybuilding mais sans obtenir les mêmes résultats. Il n’était pas précisé qu’ils faisaient usage de substances chimiques !

De nos jours, l’hypocrisie est toujours de mise. Tout le monde sait que la plupart des physiques affichés sur les magasines sont construits avec des stéroïdes, mais personne ne dit rien. Et les mêmes types de programmes en split sont toujours publiés, sans préciser les cures de drogues nécessaires pour pouvoir suivre et obtenir le même niveau. Maintenant vous savez.