Pour faire suite au précédent article « améliorer un point faible », penchons nous aujourd’hui sur le travail d’un point fort. Par point fort, il faut comprendre un muscle ou groupe musculaire en avance au niveau du volume musculaire par rapport au reste du corps. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas avoir une approche spécifique, car le but de l’entraînement n’est jamais de stagner mais bien de s’améliorer.

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Sommaire

Les causes des points forts

La réponse est multi-factorielle, mais citons parmi les causes possibles :

  • Des segments et insertions musculaires très favorables (muscles longs).
  • Une répartition en fibres musculaires de type II B importante (fibres blanches à dominante explosive et à forte caractéristique hypertrophique).
  • Un passé sportif ayant fait travailler ce ou ces muscles de façon importante d’où une meilleure habilté motrice (relation cerveau-muscle plus fine et pointue).

Ces points s’appliquent pour un vrai point fort ; mais alors qu’est-ce qu’un faux point fort allez-vous me demander ? Eh bien il s’agit d’un muscle travaillé de façon prioritaire et le plus souvent au détriment des autres muscles.

A cet égard un réel point fort est un muscle qui va réagir très favorablement avec un minimum de stimulation (d’entraînement), parfois même de façon indirecte uniquement. Le vrai point fort saute aux yeux au moindre regard, il écrase la ligne et le physique et on ne remarque que lui : typique du genre la réflexion : «Ouah t’as de ces bras ! ».

Musculation

Si au contraire quelqu’un vous dit «oui super physique, tu as une belle ligne », alors là vous avez fait du bon boulot car cela signifie qu’aucun muscle n’est en retard ou en avance.

La bonne approche

Qui dit approche dit réflexion, et en musculation, réflexion égale programmation. Si vous avez l’intelligence de réfléchir à une approche et à un programme pour votre entraînement, alors vous êtes sur la bonne voie.

Tout programme s’établit en fonction des priorités et là c’est bien simple : priorité aux points faibles ! A à l’inverse travaillez les points forts en fin de séance, en fin de semaine même, quand la fatigue a eu tendance à s’accumuler. Comme toujours, privilégiez la qualité à la quantité donc réduisez le volume et la fréquence des entraînements. Comme vos points forts ont par définition un volume musculaire suffisant, il faut se concentrer à peaufiner les détails. Cela peut être un travail spécifique pour le volume d’une partie du muscle seulement (par exemple sur de gros biceps il faudra veiller à l’équilibre entre les 2 portions du biceps, sur les épaules entre les 3 chefs, et on a rarement trop d’arrières d’épaules…). On peut ainsi éliminer totalement le travail d’une partie du muscle pour se consacrer aux autres. Il faut appliquer le même principe de priorité à l’intérieur des différentes parties d’un point fort comme on peut le faire pour les muscles entre eux. Ainsi, cela demandera un moins gros volume d’entraînement et l’on rejoint là ce qui a été dit au début du paragraphe.

On peut aussi s’atteler pèle-mêle à la définition et la qualité musculaire, la force (vos pectoraux sont en avance côté volume : alors pourquoi ne pas les travailler uniquement en force). C’est un but différent mais qui vous permettra de conserver le volume et de vous éclatez dans vos entraînements.

En définitive

On en arrive au but de cet article ! En tant que pratiquant de la musculation à visée esthétique (vision fort respectable que je ne vais bien sur pas contredire !), il faut avant tout analyser votre physique. Il faut en extraire des axes de travail pour établir votre programme d’entraînement.

Quand ce dernier aura porté ses fruits, effectuez à nouveau une analyse pour ainsi de suite progresser encore et toujours. Et surtout n’ayez peur de moins entraîner les points forts. Je sais, je me répète, mais c’est une erreur très fréquente qui amène tant de pratiquant à ne jamais améliorer significativement leur ligne.

Pour moi rien de pire que les « sportifs » qui viennent à la salle pour je cite « se maintenir ». Mais bien sûr ! Franchement qui a envie au fond de lui de passer 3, 4, 5 ou 6 heures par semaine à faire quelque chose pour stagner ? La motivation est la base de toute activité, alors entretenez la avec une approche capable de vous apporter les résultats souhaités.

Vos points forts d’aujourd’hui ne seront pas forcément ceux de demain car un certain cap passé, vous aurez appris à stimuler efficacement les points faibles et les aurez ainsi amené au niveau de vos points forts. On peut appeler cela l’expérience, l’apprentissage moteur etc…, moi je dirai tout simplement que c’est le fruit du travail. Lui seul vous permettra de vous entraîner de plus en plus efficacement, avec des séances d’une grande intensité en un rien de temps, pour les points faibles comme pour les points forts. A méditer.