Pour commencer qu’entend-t-on par un point faible en musculation ? Il s’agit bien tout simplement d’un muscle en retard par rapport aux autres et qui casse la ligne. C’est à dire qu’au premier regard on s’aperçoit que le pratiquant est moins développé à cet endroit par rapport à ses autres muscles.

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Cela peut être sur de grandes parties du corps, comme des jambes fines surmontées d’un gros haut (schéma que l’on voit trop souvent dans les salles), sur des ensembles de groupes musculaires comme un bon buste et pas de bras ou de bonnes cuisses et pas de mollets, sur des muscles protagonistes-antagonistes (quadriceps/ischios, pectoraux/dos, biceps/triceps…) ou bien, et là cela devient plus fin, sur les différentes parties d’un seul et même muscle : par exemples des biceps bien développés à l’intérieur du bras mais sans galbe sur l’extérieur (longue portion) ou encore un bas de pectoraux bien bombé mais un haut tout plat.

Les causes des points faibles

Plusieurs causes sont possibles mais il faut tout d’abord distinguer un vrai point faible d’un faux. Et oui, si vous n’avez pas de jambes, mais que vous ne les entraînez jamais ce n’est pas un point faible en soit ! Il s’agit simplement de la nature même du corps humain qui s’adapte aux stimuli reçus, et pas de stimulation à l’entraînement égal pas de croissance musculaire

Vous avez peut être déjà connu cela personnellement ou avez connu une personne de votre entourage qui suite à une blessure articulaire s’est vu affublé d’un plâtre pendant plusieurs semaines. Quant on le lui a retiré, la zone immobilisée s’était atrophiée, ce qui en constitue le plus parfait exemple.

Si votre point faible est dû à un manque d’entraînement, pas de panique c’est le plus facile à corriger. Prenez simplement soin de travailler le point faible en priorité, par exemple en début de cycle ou de séance, quand on est le plus en forme, les progrès ne devraient pas tarder !

Par contre si vous êtes dans le cas de muscles travaillés régulièrement, alors là nous avons affaire à un vrai point faible, qui ne réagit pas correctement à l’entraînement. Commencez par analysez votre entrainement. Voici quelques réflexions pour vous y aider : travaillez vous la zone en retard aussi souvent et avec autant d’ardeur que le reste du corps ? Sentez-vous le muscle travailler ? Quelle méthode d’entraînement lui appliquez-vous et s’agit-il de la même que pour les autres muscles ? En séries longues ? En force ? En course totale ou partielle ? Etc… En bref REFLECHISSEZ !

Mais la cause peut aussi être génétique. Là la liste peut être très longue, mais citons en vrac : un muscle aux insertions peu avantageuses, ce qui peut donner un muscle court, peu fort car avec des bras de leviers désavantageux; un pourcentage important de fibres musculaires de type I (fibres dites d’endurance au potentiel d’hypertrophie limité), une mauvaise irriguation nerveuse etc.

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Les solutions à mettre en place

Si vous ne sentez pas le muscle travailler, le plus important et de changer cela. La priorité est la sensation musculaire afin de ressentir la zone travaillée et de repousser l’échec musculaire. A l’inverse, vous avez sans doute déjà constaté que vos points forts réagissent très vite à l’entraînement. En quelques séries la congestion et la fatigue musculaire sont là et on en ressent d’autant mieux le travail. Le but est qu’il en soit de même pour vos points faibles.

Dans un premier temps appliquez vous à effectuer des séries moins lourdes et plus longues pour avoir la technique d’exécution la plus parfaite possible. Concentrez vous au maximum afin de ressentir la zone travaillée, avec un rythme d’exécution plutôt lent et une tension continue. Forcer comme un forcené en prenant de l’élan ne vous y aidera en rien ! Votre nouvelle façon de faire permettra de mettre en place un schéma moteur, c’est à dire une relation cerveau-muscle plus fine et efficace.

La pré-fatigue est aussi une bonne solution. Pas de ressenti des pectoraux au développé couché ? Pas de problème, faites un exercice d’isolation pour démarrer, par exemple des écartés avec haltères et enchaînez la série immédiatement avec le développé couché. Vos pectoraux seront déjà épuisés et les autres muscles stabilisateurs et synergiques plus petits (deltoïdes antérieurs, triceps) ne seront pas le facteur limitant et vos pectoraux pourront aller jusqu’à l’échec !

L’électrostimulation peut également être envisagée bien que coûteuse au niveau du matériel (compter 500 à 600 euros pour un électrostimulateur performant) et compliquée à mettre en place. Le plus important est de savoir que tous les muscles du corps sont différents, par conséquent ce qui marche pour certains ne fonctionnera pas pour d’autres.

Vous avez un point faible, ok pas de problème l’entraînement va être ciblé dessus ! Mais pour ne pas passer dans le surentraînement, réduisez celui des points forts, en les travaillant au minimum, et matraquez vos points faibles. Le fait de moins entraîner certains muscles fera que votre corps pourra se consacrer plus pleinement sur les points faibles davantage travaillés. Vous ne perdrez pas sur vos points forts, simplement ils stagnerons mais quand le retard sera comblé, retravaillez les normalement et en 2 à 3 semaines, ils seront au top.

L’important est d’être conscient des ses points faibles et de s’attacher à les rattraper afin d’obtenir un physique le plus complet et esthétique possible, tout cela selon vos envies bien sûr. Votre corps est votre matière, vos outils sont le repos, la nutrition et l’entraînement, soyez votre propre sculpteur.