L’entrainement « freestyle », ou encore « barhitting » ou « barkilling » est basé essentiellement sur des exercices au poids de corps, figures de gymnastique, et peut être pratiqué dans divers lieux tel que les parcs, les jeux pour enfants, chez soi, les cages de foot, forêts, RER, métro etc. Quelle joie de faire des dips entre les sièges du RER B ou des tractions sur les portes bagages ! Ceci offre une très grande liberté aux pratiquants et c’est le grand avantage de ce type d’entrainement, la totale liberté !

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L’entrainement « freestyle » n’est pas « restreint » par des programmes, agencements et des temps de repos particuliers entre les exercices. Il est essentiellement basé sur les sensations ressenties lors du travail musculaire par le biais de multiples variantes de pompes, tractions, abdominaux, etc… Beaucoup de ces variantes sont inspirées par nos confrères « Bartendaz, YTBT, Calisthenicsking » (type writter, Jesus, inverted pull up…)

Malgré la grande liberté qu’offre ce type d’entrainement, il ne s’agit pas de faire tout et n’importe quoi de façon totalement désordonnée et anarchique. Chaque pratiquant devra élaborer et tester au « feeling » des enchainements propices aux développement d’un ou plusieurs groupes musculaires suivant son niveau.

Ce type d’entrainement pourra reprendre ce qui préexiste déjà en musculation (superset, rythme lent) pour l’adapter au poids de corps. Il est possible par exemple de faire du full body ou de privilégier qu’un gros groupe musculaire à la fois. Je dis bien « privilégier » car beaucoup de variantes de tractions-pompes travaillent également d’autres zones (abdominaux, jambes).

Le pratiquant devra donc, petit à petit, se forger son expérience en pratiquant directement sur le terrain, et voir selon son niveau ce qui lui convient le mieux.

L’entrainement au poids de corps offre une très grande variété d’exercices à expérimenter, ce qui permet de ne jamais s’inscrire dans une « routine » d’entrainement et de faire travailler son imagination pour créer de nouveaux types de variantes et enchainements que l’on pourra adapter sur différentes structures.

Le freestyle permet de faire un travail spécifique dans le but de réaliser et maîtriser de façon esthétique des variantes d’exercices au poids de corps plus ou moins difficiles. Une fois ces nouvelles variantes maîtrisées, elles pourront être incluses de façon plus fréquente lors des entrainements et servir à développer d’autres capacités athlétiques, afin de parvenir à réaliser des exercices d’une difficulté toujours supérieure.

J’ai constaté dans le passé, que malgré ma grande motivation, mes entrainements de musculation étaient souvent ennuyant, que je prenais peu de plaisir à compter mes répétitions, que je faisais trop souvent les mêmes types d’exercices de séances en séances.

L’entrainement « freestyle » permet d’allier le plaisir avec la musculation, de travailler son imagination, en s’adaptant à tout types de structures et en se délivrant des contraintes d’une routine trop stricte qui mène souvent à la chute de la motivation. Le freestyle permet de se fixer d’autres objectifs plus athlétiques (autre que de prendre exclusivement de la masse et de la force), comme la réalisation de figures de gymnastique par exemple (flag, muscle up, planche etc).

La pratique de ces nombreux exercices permet d’améliorer sa condition physique, sa force, sa puissance et la maitrise de son corps (car n’oublions pas que sans maîtrise, la puissance n’est rien !)

Les entrainements freestyle sont bien plus conviviaux lorsqu’ils sont pratiqués en groupe ! Certains exercices, comme les variantes de pompes à effectuer en groupe sont vraiment sympa et émulent la motivation.

L’essentiel est de ne pas vivre l’entrainement comme une « obligation » mais de s’amuser en s’entrainant et de ne plus s’apercevoir du temps qui passe ! Avec l’entraînement freestyle on ne « suit » pas de voie avec des programmes ou structures prédéfinies inventés par d’autres, mais on « trace » chacun notre chemin de façon différente en expérimentant sur le terrain, pour atteindre nos buts.

Chaque pratiquant ajoute sa touche personnelle à la discipline, puisque chacun a son style et invente ses propres exercices. C’est une grande communauté qui ne fait qu’accroitre les possibilités dans le freestyle en inventant constamment des variantes et en trouvant d’autres supports d’entrainements.

Les séances de « freestyle – Barhitting » sont là pour le fun, lorsque l’on veut aller s’amuser entre amis, profiter du soleil ou alors lors de grandes rencontres entre équipes, comme le font les teams US : barbarians , highlandaz, X-CALIBAR, barmaster.

Ces rencontres sont l’occasion d’échanger des idées sur de nouvelles figures, de se lancer des défis entre équipes, d’organiser des tournois etc.

A coté de ça, il y a quand même de la préparation physique, des entrainements rigoureux avec programme strict comme dans la discipline du parkour.

Une préparation physique très rigoureuse est nécessaire avant d’aller faire une sortie sur le terrain, sauter de très haut, sauter de bâtiment en bâtiment, grimper des murs etc… Cela demande une très bonne condition physique et cela vaut aussi pour le barhitting.Le parkour et le barhitting ont de nombreux points communs : la totale liberté, une grande communauté, des pratiquants du monde entier qui amènent leur touche à la discipline etc… Le barhitting une discipline qui à encore l’avenir devant elle, un peu à la manière dont le film Yamakasi à fait grandir le parkour, la team BARTENDAZ a fait grandir le barhitting.

On trouve des pratiquants dans le monde entier et youtube sert de plateforme d’échange. J’ai vu des pratiquants d’Israël, d’Italie, d’Espagne, des Pays bas, d’Allemagne, de Suisse, du Canada, Mexique et bien sûr USA bien pour la majorité.

J’espère qu’après avoir lu ceci, vous serez tentez d’aller au parc le plus proche de chez vous et de vous essayer à quelques mouvements, y prendre goût et peut être par la suite accrocher à la discipline.